DOSSIER MINIDISC
La mémoire tampon (et antichocs)
COMMENT FAIRE D'UNE PIERRE DEUX COUPS
L'enregistrement de pistes sur un disque n'est pas linéaire. Une mémoire stocke les informations pour les restituer de façon fluide. De là découle aussi le système anti-chocs.
Autre phénomène, la lecture du MD se fait 4,8 fois plus rapidement que cela n'est nécessaire : 1,4 Mbits/sec alors que le bitrate de l'ATRAC est de 292 Kbits/sec.
On en profite donc pour stocker les informations lues le temps que le décodeur les traite.
Avec une mémoire tampon comme celle décrite dans le chapitre précédent et d'une capacité de 4MB, on stocke environ 12 secondes de son compressé. Si un choc perturbe la lecture, le décodeur reste alimenté en continu. Avec cette mémoire, le lecteur devient virtuellement insensible aux chocs.
La figure ci-dessous illustre, sur un axe temporel, les éléments qui influent sur la lecture (chocs, changements de pistes demandés par l'utilisateur et les changements voulus par le suivi de pistes). Il met en évidence la sortie continue du flux de données vers le décodeur malgrè la lecture intermittente.

On sait, par expérience, que les chocs et les vibrations n'ont qu'une durée limité dans le temps. Un seuil critique est déterminé. Lorsque le seuil est atteint, la lecture reprend, si bien qu'elle peut s'effectuer par intermittence. En cas de choc, la mémoire prend le relais.
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